1. |
La Romaine
02:44
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2. |
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L’araignée du soir
(Paroles : Gaële, musique : Vincent Réhel)
Où est ta colombe ?
Comme la terre est ronde,
elle s’est envolée
de l’autre côté…
L’araignée du soir
t’a dit au revoir.
Et moi j’attends
le bon moment
où, à pas de loup,
mes bras grimperont
se pendre à ton cou
comme au bon vieux temps.
Tout perdu dans les brumes
de sa peau de rosée,
toutes collées tes plumes
À son parfum léger,
Moi j’ai prié..
Qu’entre vous la distance,
seule voie sans issue,
m’offre la chance
tant attendue :
te regagner !
Alors patience…
Un jour viendra
le bon moment,
où , à pas de loup,
mes bras grimperont
se pendre à ton cou,
comme au bon vieux temps.
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3. |
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Vole-moi pour la nuit
(Paroles : Emilie Laforest, musique : Vincent Réhel, Emilie Laforest)
Ce que je dis
s’enfuit déjà
sur le dos de l’aurore.
Tout n’est jamais vraiment dit,
ne parle pas,
joue-moi de la guitare.
Les yeux doux sont permis,
les caresses aussi ;
c’est le vent qui choisit
si les feuilles ont droit
de mort ou de vie.
Ne dis rien, la nuit reprend enfin des couleurs.
Je dis que rien
n’est dit,
mais au fond qu’importe !
La chanson n’est pas finie
et me lasse,
pose tes doigts sur mes lèvres.
Et respire qui je suis,
vole-moi pour la nuit,
regarde mes yeux fermés,
derrière les paupières :
notre immensité.
N’ouvre pas !
Restons là
esseulés par le vide
Par delà les yeux,
le noir tombant
éblouit de jais
les amours
dormantes.
Par delà les yeux
tout peut se toucher,
même la mer
et le ciel.
Nous volerons
d’obscurité
trop légers
oui, obligés de s’élever.
L’étoile morte
brillera toutes nos nuits
avant de s’éteindre
vraiment.
La magnitude
entre nous
est dense.
Tu dors toujours
après l’aurore,
un lever de soleil,
caché par nos deux visages,
rêve encore
d’un réveil dans tes bras.
Et, parle dans ton sommeil !
Dis-moi que tu aimes
dormir dans la lumière
du jour qui se lève
…mais
ne pars pas.
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4. |
Calme nocturne
01:38
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5. |
Avant l'aurore
02:23
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6. |
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Lenteur et accalmie
(Paroles : Gaële, musique : Vincent Réhel)
Les arbres ont repris vie sous l’orage.
Les couleurs ont fleuri sous la pluie .
Lenteur et accalmie au coeur du carnage.
La tempête a déserté ma tête .
Le bois mort a brûlé comme une allumette ,
même si encore à vif , les cicatrices.
Le chant du rossignol me rappelle
que le printemps donnera de tes nouvelles ,
que reviendra la chaleur au coeur du dégel .
La tempête a déserté ma tête .
Le bois mort a payé sa dette .
Jamais plus raviver les vieilles cicatrices.
Lenteur et accalmie pour tourner la page .
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7. |
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Fleur du mal
(Paroles : Yann Perreau, musique : Vincent Réhel)
Âme soeur
de poèmes et de musique,
tu voulais partir,
ça se sentait.
Fleur du Mal.
La première soirée qu’on a passée
ensemble ,
tu chantais.
J'étais là dans l’ombre
et tu m'as vu.
Tu m’as offert un verre, on a jasé,
on a bu, on a fumé,
puis on est allé finir la nuit
chez-toi .
Et dans ton lit défait,
tu me disais les plus beaux poèmes
de Rimbaud, de Verlaine,
par coeur,
au bout de ta langue .
Notre histoire a duré un été.
Tu m'avais composé une chanson.
Un matin, tu me l’as jouée dans ton salon
comme dans un rêve .
Je ne l’ai jamais plus entendue...jamais .
Fleur du mal, fleur du mal
La dernière fois qu’on a défait ton lit,
on s'était sauvé
comme des voleurs.
À l'aube grise et pluvieuse,
tu m'as dit les plus beaux poèmes
de Rilke, d’Éluard, de Baudelaire,
par coeur .
Âme soeur de musique
On ne s’est jamais dit je t’aime,
on a joui ensemble .
Âme soeur
de poèmes et de musique.
T’as fini par t’enlever la vie,
ça se sentait .
Fleur du Mal.
Âme soeur de musique
Fleur du Mal.
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8. |
Les bienfaits humains
00:40
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9. |
La chute
01:13
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10. |
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Le Château
(Paroles: Vander, musique: Vincent Réhel)
Un château fait de cartes
est retombé par terre
balayé par un vent.
Poussière,
tout est gris, sans lumière
et l’amour veut voir clair.
Mon château fait de verre
a perdu l’équilibre.
Il était funambule ,
somnambule,
Si perdu, trop fragile
et l’amour veut danser
sur un fil …
Et pas à pas, petits, tout doux
et pas à plus d’illusion.
Châteaux d’Espagne et château de sable,
chimère éphémère, décors.
La vie, la mort,
château fort …
Le château de mon coeur
a fondu dans les flammes
provoquées par la fièvre
de ton âme .
``Jetez les armes et les fleurs ``.
Et l’amour
a pris peur.
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11. |
Dans un brouillard
01:57
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12. |
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Le passage
(Paroles Stefie Shock, musique Vincent Rehel)
En centimètres,
en millimètres,
j'ai abrégé ces fleuves
qui finiront par sécher d'ennui.
L'eau a coulé sur les ponts,
sortie de mes yeux
vers la mer .
Tout ce sel bloquait mes artères .
Les coeurs au figuré
se sont brisés
comme une vague
dans laquelle
un requin de poésie
a fait cracher du cramoisi .
Je n'ai pas su faire de la magie,
de vraie psychologie.
Attiré par la foudre
et mes trous de réalité,
je l’ai envisagée
comme si c’était possible.
Je l’ai prise pour une cible
où jeter tout mon dévolu.
J’ai beaucoup d’idées tordues.
Elle m’a regardé avant de partir ,
mais déjà j’étais plus là.
J’ai comme implosé.
L’amour, c’est fait pour se désintégrer.
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